Humus numericus

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

R, Spip et autres

Mot-clé - internet

Fil des billets

dimanche 25 novembre 2007

Le best of du meilleur de la crème du web du 21e siècle

Et oui, quand on écume depuis un bout de temps les pages web les plus diverses à longueur de soirée, on finit par découvrir de petits joyaux, de ces sites qui vous font comprendre pourquoi Al Gore a inventé l'Internet. Aujourd'hui, dans un élan de bonté qui me surprendrait si je ne me connaissais pas si bien, je consens à vous dévoiler certains des sites les plus innovants, utiles et étonnants du Web heunndeurgrounde.

C'est parti.

  • Vous surfez depuis des heures au hasard en passant de lien en lien, et vous finissez par ne plus savoir où vous êtes ? La solution se trouve chez perdu.com !
  • Un ami vient de se mettre à l'informatique et vous abreuve de questions auxquelles vous ne savez pas toujours répondre ? Ce site vous permettra d'apporter une réponse à absolument tous les problèmes informatiques connus !
  • Votre ami qui vient de se mettre à l'informatique a enfin réussi à brancher sa Livebox et s'extasie devant la page d'accueil d'Orange ? N'hésitez pas, renvoyez le avec un brin de condescendance vers l'un des sites multimédias les plus innovants de ces dernières années, et jamais encore vraiment égalé : zombo.com.

Voilà, avec ça vous devriez pouvoir briller en société...

vendredi 11 mai 2007

Un espace en hommage à Bourdieu sur Second life

Second life est un logiciel permettant de simuler un univers virtuel qui fait de plus en plus parler de lui. Pendant la campagne présidentielle, notamment, l'ouverture d'un espace spécifique par Royal et par le Front national avait donné lieu à quelques articles dans Libération et d'autres journaux. Le principe est assez simple : vous vous créez un personnage, et vous pouvez ensuite explorer un univers qui bouge constamment et rencontrer d'autres personnes, visiter des expositions, rejoindre des groupes, etc.

L'accès à Second life est gratuit, et il existe même un client linux. Mais l'idée de ses concepteurs n'est pas franchement philanthropique : il est plutôt de vous faire acquérir de la monnaie locale qui vous permettra, dans le jeu, d'acheter divers objets, du terrain, ou d'accéder à certains événements.

Cependant, cet aspect n'est (pour l'instant) pas obligatoire. On peut se créer un compte gratuitement, explorer, rencontrer et discuter librement sans avoir à dépenser un centime.

Un groupe baptisé Pierre Bourdieu un hommage s'est formé récemment et a construit un espace de rendez-vous où se tiennent déjà expositions, conférences, ainsi que la possibilité de visionner des films. L'ayant rejoint récemment, j'ai eu l'occasion d'assister ce soir à une conférence de Michel Koebel, sociologue membre de l'association Raisons d'agir, auteur notamment de l'ouvrage Le Pouvoir local ou la Démocratie improbable, aux éditions du Croquant. C'était assez rigolo, la conférence était donnée directement en audio, de très bonne qualité, et les réactions et débats avaient lieu par écrit via le système de chat. On s'y serait vraiment cru.

Voici une petite capture d'écran de cette conférence qui a quand même réuni 22 personnes :

Conférence de Michel Koebel

Une conférence de rattrapage sur le même thème, celui des élus locaux et de leur représentativité, aura lieu demain samedi 12 mai à 22h. Elle est bien évidemment ouverte à tous. Pour y assister il suffit de vous rendre sur l'île dédiée au groupe Pierre Bourdieu.

Si vous avez déjà quelques familiarités avec Second life, je vous conseille vivement d'y assister ne serait-ce que pour voir ce que ça donne.

Quelques ressources complémentaires :

jeudi 11 janvier 2007

Gérer ses DNS soi-même avec Xname

Suite à ma migration vers Site5, je me suis retrouvé avec quelques soucis au niveau de la gestion des DNS de mon domaine. L'hébergeur principal de nozav.org, c'est à dire L'autre net, propose une gestion des DNS tout à fait suffisante pour l'usage que j'en avais jusqu'à présent, mais un peu limite pour pouvoir partager un domaine en deux et en héberger des bouts chez un hébergeur et des bouts chez un autre.

J'ai donc testé les services de gestion de DNS de Xname.org. C'est un service gratuit, basé en France, qui fournit des serveurs DNS primaire et secondaire pour ses domaines, et qui permet d'éditer sa zone comme on le souhaite. Il faut s'y connaître un minimum, c'est à dire savoir au moins ce que sont des enregistrements NS, A, CNAME ou MX, mais ensuite c'est très simple à utiliser, et les enregistrements sont mis à jour une fois par heure. Et pour les experts, il y a même une interface avancée qui permet de gérer des paramètres tels que les TTL et autres joyeusetés.

Du coup, j'ai pu faire des choses un peu tarabiscotées, comme par exemple :

  • Héberger mon domaine nozav.org et certains sous-domaines comme blog.nozav.org sur L'autre
  • Gérer les mails du domaine nozav.org sur L'autre
  • Héberger d'autres sous-domaines comme dev.nozav.org sur Site5
  • Gérer les mails de certains sous-domaines sur Site5

Et tout ça en même temps, bien sûr.

jeudi 28 décembre 2006

Hébergement pour Ruby on Rails : essai avec Site5

Dans un précédent billet, j'avais fait une rapide comparaison entre quelques hébergeurs supportant Ruby on Rails. J'avais dans un premier temps choisi Dreamhost, dont les offres sont pour le moins alléchantes. J'avais finalement abandonné, d'une part car cela ne correspondait plus à mes besoins, mais aussi car en termes de performance ça me semblait un peu poussif, au moins depuis l'Europe.

Je viens de retenter le coup mais cette fois avec un autre hébergeur, en l'occurrence Site5. Les avis semblent partagés, mais j'en suis pour l'instant satisfait. Ils proposent une promo spectaculaire en ce moment, mais qui oblige à payer pour deux ans d'un coup, ce qui ne me convient pas, j'ai donc opté pour un plan de base avec paiement mensuel qui me revient à environ 8,50 euros par mois. Pour ce prix là vous avez : 10Go de stockage, 200Go de trafic, PHP, Perl, Python, Ruby on Rails via Apache/FastCGI, Accès SSH, Cron jobs, mails, bases de données, Subversion, etc. Pour le peu que j'en ai vu les performances m'ont l'air tout à fait honorables, j'ai d'ailleurs migré dev.nozav.org dessus il y a quelques temps, et ça tourne très bien.

Inconvénients

Pour l'instant, la seule limitation qui me saute aux yeux concerne l'hébergement des domaines. Avec le plan de base, vous ne pouvez héberger qu'un seul domaine (vous devez en héberger un d'ailleurs, il n'y a pas de sous-domaine machin.site5.com). Ça n'est qu'avec les plans plus onéreux qu'on accède aux domain pointers qui permettent d'en utiliser plusieurs. En ce qui me concerne ce n'est pas trop gênant pour le moment, l'hébergeur principal de mon domaine nozav.org me permettant de faire pointer des sous-domaines vers une adresse IP.

Avantages

Un des gros plus de l'offre de Site5 est le fait que chaque site hébergé se voit assigner une adresse IP unique. Ceci est très pratique pour un tas de choses, et notamment pour gérer l'hébergement de sous-domaines. Autres avantages, l'installation de base est assez claire, avec un home qui contient deux répertoires, public_html pour les sites web et public_ftp pour utiliser un serveur FTP déjà installé à la base. Par ailleurs, leur système d'administration est bien foutu, clair et visiblement écrit en Rails.

Mise à jour (7 janvier 2007)

Après plusieurs semaines, mon point de vue est toujours positif. J'ai migré dev.nozav.org, c'est à dire un site statique en HTML, mais aussi une petite application en Rails, et les performances sont tout à fait convenables, en tous cas bien meilleures que ce que j'avais expérimenté avec Dreamhost. Par ailleurs, le service de support est très performant (pourvu qu'on parle anglais, bien sûr) : en l'espace de deux heures, j'ai pu échanger trois ou quatre mails avec eux, et ils ont très rapidement modifier la config du serveur pour que je puisse déléguer la gestion des mails de mon domaine à un autre serveur tout en conservant la possibilité de comptes mails pour des sous-domaines (ce qui n'est pas trivial trivial comme demande).

Bref, pour l'instant je vous conseille cet hébergeur. Si vous souhaitez l'essayer, il y a toujours la garantie de 60 jours qui permet un remboursement intégral si vous n'êtes pas satisfaits.

Nouvelle mise à jour (20 janvier 2007)

Bon, comme je ne tiens pas en place niveau hébergement en ce moment, je viens à l'instant même de clôturer mon compte chez Site5. Non pas que je sois mécontent de leurs services, bien au contraire. Tout ce qui a été dit précédemment reste vrai à cette date : rapidité, fiabilité, support compétent, etc. Et ils m'ont bien reversé l'intégralité des sommes que je leur ai payé jusque là sans aucun problème puisque j'ai résilié mon compte avant 60 jours d'utilisation.

Si je change, c'est pour passer carrément sur un Virtual private server chez Tektonic. C'est un poil plus cher, y'a aucun support et faut tout faire soi-même. Par contre c'est totale liberté : on se retrouve avec l'équivalent d'un serveur dédié rien qu'à soi, et ce pour 15 dollars par mois, et on peut faire ce qu'on veut, y compris tout casser. J'essaierai de détailler davantage d'ici quelques temps.

jeudi 24 août 2006

Internet et vie privée ? Raté !

Quand on est seul devant son ordinateur, chez soi ou au boulot, on peut parfois être tentés de se croire seul, à l'abri des regards indiscrets. C'est évidemment totalement faux, mais un bon exemple vaut mieux qu'un long blabla.

Cet après-midi, je me suis amusé à regarder dans Google quelles étaient les pages qui pointaient vers ce blog (yep, c'est un peu narcissique, je sais, mais ça passe le temps). En toute fin de liste, je suis tombé sur une page située sur un serveur d'un grand organisme de recherche français (non, ça n'est pas le CNRS). La page en question ressemblait à ça :

De quoi s'agit-il ? C'est un rapport généré automatiquement à partir de l'activité d'un logiciel nommé Squid. Ce logiciel a la particularité, même si ça n'est pas sa fonction première, d'enregistrer toutes les adresses des sites webs auxquels se sont connectés les utilisateurs du réseau sur lequel il opère. Et c'est bien de cela qu'il s'agit : dans la colonne de gauche nous avons une liste de sites, et dans celle de droite les utilisateurs qui les ont consulté dans la semaine du 30 juillet au 6 août dernier. Les noms d'utilisateurs sont donnés sous la forme initiale du prénom + nom (pdurand pour Pierre Durand). Pas trop dur, donc, de repérer rapidement de qui il peut s'agir.

En naviguant un peu dans les pages, on arrive là-dessus :

Il s'agit de la liste de tous les utilisateurs classés par ordre décroissant de consommation de bande passante. On peut constater que le premier nom de la liste semble avoir été victime d'un déchaînement professionnel, avec pas moins de 2Go de trafics, tandis que le second en est à 10 fois moins. Damned, une telle activité en plein mois d'août semble être tout à son honneur. Sauf que.

Sauf que si on clique sur le nom de la personne en question, on obtient la liste de tous les sites webs qu'il a visité dans la semaine :

Bon, c'est en anglais, mais on devine assez vite de quoi il s'agit. La liste est longue, et pas franchement variée au niveau des thématiques...

Tout cela pourrait faire sourire, sauf si on se souvient que les pages en question sont publiquement accessibles par n'importe qui disposant d'une connexion Internet. Il s'agit bien évidemment d'une erreur de la part de l'administrateur système, mais il est quand même inquiétant de voir qu'en trois clics, on peut arriver à récupérer des informations personnelles plutôt gênantes sur une personne facile à identifier.

Et des données comme celles-là vous concernant, votre fournisseur d'accès à Internet en a certainement des tas. Et depuis le début de l'année, il a l'obligation de les conserver pendant un an, des fois qu'un officier de police ou des RG souhaite y jeter un oeil. Pour des raisons tout à fait légitimes, ça va sans dire.

lundi 19 juin 2006

Installation du client Cisco VPN avec un noyau 2.6.16

Je viens de me rendre compte que mon client VPN Cisco ne fonctionnait plus au boulot depuis mon passage au noyau linux 2.6.16.18. Après un peu de Googling, voici les deux opérations à effectuer pour que ça tourne :

Problème de compilation

Pour régler l'erreur apparaissant à la compilation du module, il faut éditer le fichier linuxcniapi.c et remplacer toutes les occurrences de skb->stamp en skb->tstamp.

Problème à l'initialisation

Une fois le module compilé et chargé, je n'arrivais plus à lancer le VPN et me retrouvais avec le message d'erreur suivant :

privsep: unable to drop privileges: group set failed.

La solution est assez simple : un petit chmod 4111 /opt/cisco-vpnclient/bin/cvpnd et ça roule.

Je préfèrerais utiliser un client libre comme vpnc, mais il ne fonctionne pas avec notre super installation de la mort qui tue du boulot. Bref.

mardi 18 avril 2006

Hébergeurs alternatifs

L'hébergement de sites web et d'autres services liés à l'Internet (mails, domaines, listes...) constitue un marché plutôt ouvert sur lequel se trouvent des offres très différentes, d'autant plus si l'on considère que les frontières ne sont pas franchement un obstacle (héberger un site aux Etats-unis ou en Inde est presque aussi simple que le faire en Poitou-Charentes). On peut donc trouver :

  • de très nombreuses offres commerciales très difficiles à départager en termes de fonctionnalités, prix, support, espaces de stockage ou volume de trafic ;
  • des hébergeurs gratuits, mais souvent au prix de fonctionnalités limitées (pas de noms de domaines) ou de contraintes insupportables (pub) ;
  • des hébergeurs spécialisés, notamment ouverts seulement à des associations à but non lucratifs.

On trouve également un certain nombre d'hébergeurs "alternatifs", qui se situent plus ou moins en dehors des circuits commerciaux classiques et qui gagnent souvent à être connus. Voici un rapide descriptif de trois d'entre eux (la liste n'est certainement pas exhaustive), que je connais plutôt bien puisque je les utilise pas plus tard qu'actuellement.

Ouvaton

Ouvaton est un hébergeur coopératif. Ceci signifie qu'il fonctionne avec des AG et ce genre de choses, et qu'à l'inscription vous aurez à souscrire une ou plusieurs parts sociales de la coopérative. Ouvaton me semble avant tout intéressant pour des sites de petite taille et avec un trafic peu important, faute de quoi l'hébergement peut vite devenir onéreux. Le principe de tarification est celui de "briques de base", qui correspondent chacune à 20Mo d'espace disque et à 600Mo de trafic mensuel pour un coût annuel de 12 euros par an. Pour ce prix-là vous avez de la gestion de domaines et de mails, du PHP, une base MySQL, et des listes de discussion rudimentaires. D'expérience, les problèmes techniques sont assez rares (sauf quand RedBus tombe en rade, bien sûr), et le support plutôt réactif. L'implication possible dans la vie de la structure se fait surtout à travers les AG ou la participation à des sites de documentation et d'échanges.

En deux mots, Ouvaton me semble intéressant pour un site de petite taille ne nécessitant qu'une ou deux briques d'hébergement. Au-delà, on peut trouver des offres plus intéressantes.

L'autre net

L'autre net est un hébergeur autogéré. Il s'agit à la base d'une association, qui essaie d'appliquer le principe de l'autogestion pour son fonctionnement : en gros, deux listes de discussions servent de "lieux de vie" et un système de vote permet de trancher les choix importants. En pratique, le maintien d'une activité démocratique soutenue n'est pas évident et le système repose essentiellement sur les épaules de quelques bénévoles, notamment les administrateurs des serveurs. L'offre de l'autre net est intéressante puisque pour 23 euros par an, vous avez droit à 500Mo d'espace de stockage, pas de limite en termes de trafic (si ça reste raisonnable), une gestion des noms de domaines et des mails, des listes de discussion avec Mailman, du PHP, une base MySQL. Le fonctionnement des serveurs reposant entièrement sur une poignée de bénévoles, il peut arriver que des difficultés techniques ne soient pas résolues dans la minute, ou que certaines opérations délicates (comme la migration de Debian Woody vers Sarge) entraînent des perturbations, mais depuis que j'utilise leurs services (ce site, mon mail, plusieurs listes), je n'ai vraiment pas à me plaindre de quoi que ce soit. Et puis si j'avais à me plaindre, je n'aurais qu'à mettre la main à la pâte, car la participation de tous est vraiment encouragée.

L'autre net est donc un hébergeur intéressant, sans doute plus engagé qu'Ouvaton sur pas mal d'aspects, et qui propose des services très intéressants à un prix défiant toute concurrence. Je le recommande donc vivement, sauf si vous voulez monter un site de e-business avec une disponibilité de 99,99%. Mais dans ce cas, vous ne seriez pas en train de lire ce billet.

Hcoop

Enfin, dernière piste, Hcoop est un hébergeur situé aux Etats-Unis et qui fonctionne de manière assez proche de celle de L'autre net. Il s'agit par contre d'un service orienté vers les utilisateurs expérimentés (maîtrise de l'anglais, connaissance de la ligne de commande sous Linux et de la configuration de base d'Apache obligatoires). Il s'agit en fait d'un regroupement de personnes qui se partagent les frais pour la location de deux serveurs dédiés pour un montant d'environ 200 dollars par mois. Le coût total est divisé par le nombre d'adhérents, qui tourne actuellement autour de 60, ce qui fait environ 3 dollars par mois et par adhérent (le paiement se fait par Paypal). Les services proposés sont très riches du moment qu'on sait les utiliser, et les quotas sont assez flous du moment que personne ne nuit trop au fonctionnement de l'ensemble. En gros, pour ce prix là vous avez autour de 1Go d'espace, un trafic important, un accès SSH direct au serveur, de l'hébergement de domaines, de mails, de listes de discussion avec Mailman, mais aussi du CGI (mais pas de FastCGI), ce qui vous permet de faire tourner du Python, Perl, Ruby, PHP... Mais la force de Hcoop est que tout cela est à la fois très souple et très sécurisé. Comme vous avez un accès direct à un serveur sous Debian Testing, vous pouvez très bien vous installer une base MySQL, Postgres ou SQLite, un dépôt Subversion, voire vous recompiler votre propre Apache, etc. Mais tout cela est également très bien conçu dès le départ et très bien encadré. Il semble également y avoir une vie démocratique interne avec des listes de discussion, un bureau élu, un wiki, un système de votes, etc. Le fait que le serveur soit aux Etats-Unis ne pose pas de problèmes en termes de temps d'accès d'après ce que j'ai pu constater.

Je recommanderais donc Hcoop à des utilisateurs avertis souhaitant avoir une grande souplesse d'utilisation pour un prix au final plutôt modique, surtout compte tenu des taux de change actuels.

samedi 11 mars 2006

Hébergement pour Ruby on Rails

Comme je m'intéresse de plus en plus à Ruby et Ruby on Rails, d'autant que j'ai l'occasion de m'y mettre au boulot, je me suis demandé quels pouvaient être les hébergeurs intéressants pour un hébergement de sites web en général et d'applis RoR en particulier.

Il y'a pas mal d'infos là-dessus sur le wiki de RoR, avec toute une liste d'hébergeurs disponibles. Une liste un peu plus synthétique se trouve sur Rails Hosting, avec en plus un avis personnel : les hébergements les plus sérieux se trouveraient sur TextDrive (l'hébergeur officiellement soutenu par RoR, mais un peu cher), Site5 et Dreamhost. A noter que le seul hébergeur français à proposer RoR est Typhon, qui propose d'ailleurs une offre de découverte de Rails.

En m'y penchant d'un peu plus près, j'ai trouvé que l'offre de Dreamhost était assez stupéfiante : 20 Go d'espace (avec 160 Mo de plus chaque semaine), 1 To de trafic (avec 8 Go de plus chaque semaine), domaines, mails, listes de diffusions illimités, un nom de domaine gratuit pendant toute la durée de l'hébergement, bases MySql illimitées, PHP4, PHP5, Ruby, CGI, FastCGI, accès FTP, SFTP, WebDAV, accès direct sur le serveur par SSH, dépôts CVS et Subversion... le tout pour environ 9.95$ par mois (selon le mode de paiement).

Sachant qu'il y a 97 jours d'essais pendant lesquels on peut changer d'avis et se faire rembourser intégralement, j'ai donc pris un compte pour tester, et ça a l'air de marcher plutôt bien. C'est assez bluffant de pouvoir avoir un accès SSH direct avec un compte sur le serveur tout en sachant qu'on dispose de 20 Go de stockage...

Au niveau du tarif, si le montant annuel peut paraître un peu élevé de prime abord (120 dollars par an, soit environ 100 euros), il faut noter qu'il y a des codes promotions très intéressants disponibles pour une première inscription. Le principe est que pour tout code promotion utilisé, une partie va au nouvel abonné, une autre à celui qui a créé le code. J'en ai créé un qui vous permet de bénéficier de 75$ de promotion pour tous les plans annuels (ce qui fait que je touche 22$ que je pourrai soustraire du prix de mon hébergement) et le maximum possible pour tous les autres plans. Pour être tout à fait honnête, il est possible de bénéficier de réductions plus importantes assez facilement en Googlant un peu.

Si vous souhaitez bénéficier de cette réduc, il vous suffit d'utiliser le code *** (plus d'actualité, cf. ci-dessous).

Mise à jour : je viens de résilier mon abonnement à Dreamhost à l'instant. Non que je sois mécontent de leurs services, mais j'ai trouvé un hébergeur coopératif intéressant et correspondant davantage à mon état d'esprit (je n'étais qu'à moitié à l'aise avec cette histoire de codes promos). A priori le remboursement des sommes engagées si l'on résilie dans les 97 jours semble fonctionner... Du coup, le code promo en question n'est plus valable !